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Il m’est souvent arrivé de détourner mon webmail pour des usages divers.
Il y a quelques années, lorsque les outils de capture du web n’étaient pas encore très développés j’utilisais ma messagerie d’entreprise pour envoyer un email vers mon adresse webmail lorsque je voulais garder la trace d’un site à explorer, d’un titre de livre à lire ou d’un texte intéressant trouvé sur le web. Mon webmail me servait ainsi à stocker des informations et à leur assurer une relative sauvegarde. C’est d’ailleurs une technique que j’utilise encore.
Allez je vous livre un peu de la tambouille perso qui me permet d’alimenter Outils Froids.
Lorsque je fais la revue quotidienne des différentes données que j’ai reçu (newsletters, fils rss, listes de discussion, alerte de monitoring d’urls,…) je commence par copier chaque adresse qui m’intéresse "a priori" dans un petit freeware remplaçant avantageusement le presse-papier (clipboard) de Windows baptisé Clipomatic ( http://www.mlin.net/Clipomatic.shtml).
Une fois cela effectué je balance toute ma récolte dans un email (Outlook Express) que j’envoie sur une adresse de webmail afin d’en avoir une copie de sauvegarde. J’enregistre ensuite une nouvelle copie de cet email au format .html que je place sur mon bureau et je l’ouvre à partir de mon navigateur (Firefox).
Je m’en sers alors comme d’une page de démarrage me permettant de visiter chaque url sélectionnée de manière un peu plus détaillée ( je cherche d’ailleurs une manière d’ouvrir toutes les urls présentes dans ce fichier d’un coup, si quelqu’un a une idée, une technique…).
Si je considère qu’une page visitée mérite d’être commentée dans OF j’en fais une copie avec Scrapbook (extension de Firefox pour la capture de pages). Cela me permet ensuite de rédiger mes posts hors-ligne avec la page sous les yeux.
Après une relecture plus détaillée de la page capturée je décide si je vais en faire un billet ou si je vais seulement mentionner son existence dans le fil rss Del.icio.us d’Outils Froids. Ce choix dépend aussi beaucoup du temps dont je dispose.
Maintenant que vous savez tout j’en reviens au sujet principal de ce post.
Avec l’arrivée des webmails de type Gmail, aux énormes capacités de stockage (1000 Mbytes pour ce dernier), ce détournement d’utilisation peut aller beaucoup plus loin. J’avais évoqué dans un post récent des logiciels permettant de les transformer en disque durs en ligne.
Andrew White nous explique dans ce post comment il utilise Gmail comme un véritable outil de gestion d’information en ligne. Il explique notament comment utiliser le symbole + dans une adresse email afin de lui attribuer un mot-clé. Je m’explique, mon adresse est "christophe.de@gmail.com", si maintenant j’envoie un email à l’adresse christophe.de+km@gmail.com celui-ci arrivera bien à l’adresse précédant le +. Il n’y plus ensuite qu’à créer des filtres dans Gmail afin d’identifier l’expression "km" pour que chacun de mes envois se retrouve automatiquement classé dans la rubrique, pardon, le "label" KM.
J’ajouterai que si en plus vous décidez de monitorer ce compte en pop3 vous obtenez une copie locale de votre base documentaire mise à jour automatiquement, et surtout indexable et "cherchable" grâce à un moteur de recherche local (desktop search) de type X1, Copernic Desktop ou Blinkx (plus d’infos sur les OutilsMoteurRecherchePc).
Pas mal non?