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Le blog Caddereputation a publié la semaine dernière un très bon billet dans lequel l’auteur a demandé à plusieurs bloggueurs (dont je suis merci 🙂 de donner leur définition de l’e-réputation (d’une organisation s’entend).
C’est donc près d’une quinzaine de définitions qui ont été ainsi compilées puis analysés sémantiquement grâce à Tropes Zoom et présentées sous forme d’un nuage de mots-clés (Wordle).
Voici celle que j’ai donné dans sa version longue :
L’e-réputation d’une organisation est composée des données explicites et implicites, diffusées sur le web à la fois par l’organisation elle-même, ses employés, ses clients, ses concurrents ainsi que par des personnes-relais qui ne sont ni les uns, ni les autres (bloggeurs, twitterrers,…). Une veille d’opinion/image spécifique est nécessaire pour suivre ce que disent ces acteurs et y répondre si nécessaire.
L’e-réputation est créée par :
- ce que l’organisation dit sur elle explicitement :
- actions de communications corporate, communiqués de presse
- interviews de ces dirigeants, cadres,…
- ce qu’elle dit sur elle implicitement :
- actes qui peuvent être traçables
- ex : modification de la page la concernant sur la wikipedia
- actes qui peuvent être traçables
- ce que ses employés disent d’elle explicitement (mais généralement de manière anonymeme) :
- exemple : sites pour noter son entreprise
- ce que ses employés disent d’elle implicitement :
- ex : données professionnelles mises en ligne sur LinkedIn ou Viadeo (fonction, sujet de travail) qui, une fois agrégées, peuvent fournir d’intéressantes informations.
- ce que ses client disent d’elle explicitement :
- ex : blogs d’utilisateurs d’un produit, forums de discussion
- ce qu’ils en disent implicitement :
- systèmes de notation d’entreprise (empreinte écologique, travail des enfants, …)
- ce que ses concurrents disent d’elles explicitement :
- publicités comparatives, interviews comportant des attaques des produits concurrents
- ce qu’ils disent de manière anonyme :
- attaque dans des forums de discussion, création de vrais-faux blogs et tout ce qui s’apparente à des actions de déstabilisation par l’information.
- ce que des personnes-relais qui ne sont aucune des entités déjà identifiées en disent :
- bloggeurs qui relaient une info
- twitterers
Tant que j’y suis j’attire votre attention sur un autre de leur billet visant à localiser les offres commerciales francophones autour de la gestion de l’e-réputation sur une Google Maps