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Amusant que les meilleures descriptions de l’état d’esprit qui sied à tout bon veilleur ait été données, selon moi, par deux écrivains de science-fiction à 40 ans d’intervalle .
- Dans mon article « Comment les auteurs de science-fiction ont anticipé les métiers de la veille« , j’évoquais cette phrase du grand visionnaire qu’était John Brunner :
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Donald Hogan, a été recruté par une agence militaire américaine à l’issue de ses études dingénieur généraliste. Il a été choisi pour sa capacité à « opposer les uns aux autres les éléments du monde extérieur, les comparer (…) à l’affût de structures, de ressemblances », mais aussi pour étudier toutes les revues scientifiques possibles et « signaler (…) tout rapprochement et tout recoupement qu’il lui semblait utile de porter à la connaissance de qui de droit, indiquer, par exemple à un astronome qu’une société détudes de marché avait mis au point une nouvelle technique d’échantillonnage, ou suggérer qu’un entomologiste fût informé dun nouveau problème de pollution atmosphérique ». Donald pense qu« on na pas besoin de tout savoir. On a besoin que de savoir où trouver ce quon cherche quand c’est nécessaire » (Tous à Zanzibar, 1968).
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- L’écrivain canadien Robert J. Sawyer développe la même idée dans un article consacré à la question de la gestion de l’attention où il décrit les compétences que les jeunes générations développent à force de baigner dans un environnement numérique :
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« We shouldn’t pack our brain full of facts and figures; instead, we should train ourselves to be able to quickly absorb and synthesize all the myriad sources of information that are available to us. »
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Bientôt tous veilleurs. Donc.
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