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Dans ma vie offline (la vraie?) j’ai fait une (re)-découverte intéressante : le fait d’écrire sur un support papier n’est pas équivalent au fait d’écrire sur un support numérique. J’ai pris l’habitude de rédiger mes articles offline sur un petit carnet Moleskine (what else?) et me suis aperçu que le « temps de l’écriture » était différent. La nécessité de ne pas trop raturer incite en effet à formuler ses phrases au mieux avant de les coucher sur papier. Sur un support numérique le nombre de modifications que l’on peut apporter à une phrase est infini et n’engage à rien. Nous prenons appui sur la phrase que nous voyons à l’écran pour l’améliorer, ce qui est bien pratique. Ce faisant je me demande dans quelle mesure nous ne sommes pas prisonniers de la construction initiale que nous lui avons donné, formulation qui peut alors nous empêcher d’en envisager d’autres plus pertinentes.
J’ai l’impression que lorsque l’on écrit sur papier on fait plus appel à notre imagination pour supporter, « pré-visualiser » le résultat de notre écriture. Notre cerveau envisage plus aisément les possibilités d’exprimer une même idée et de choisir la plus adaptée.
Je ne dis pas qu’écrire sur papier est mieux qu’écrire sur un support numérique, je ne dis pas non plus que ce qui semble fonctionner pour moi fonctionne pour tout le monde. Je me demande simplement s’il ne faudrait pas choisir son mode d’écriture en fonction du type de document que l’on doit écrire. Un papier et un stylo pour coucher ses idées sur papier durant la phase créative d’un travail, le traitement de texte pour structurer le travail, produire.
J’avais d’ailleurs réalisé cela depuis longtemps avec le mind mapping. Lorsque je dois écrire un long article ou réfléchir à un sujet nouveau je commence toujours par griffonner ma carto sur papier (phase créative). Ce n’est qu’ensuite que je la reporte sur Mind Manager pour la compléter, la réorganiser,…
Et vous c’est plutôt stylo ou clavier?