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Plusieurs articles relatifs à l’avenir des travailleurs du savoir (le nôtre donc) ont retenu mon attention cette semaine.
Le premier est un petit article de ThomasDavenport intitulé "Decoding information worker productivity"
dans lequel il rapporte les premiers résultats des travaux lancés il y
a un an par l’Information Work Productivity Council. La première
enquête a été menée auprès de grandes compagnies afin de savoir comment
leurs employés géraient le déluge d’information quotidien. Premiers
éléments:
- "Just
as the information-manager survey showed a wide variety of approaches
to personal information and knowledge management, our Web survey also
revealed many variations. In this survey, our intent was to discover
the behaviors and attitudes of typical IT users at work, with
particular emphasis on messaging and information-distribution
technologies.
Among our findings, the average user in the survey:
- Spent three hours and 14 minutes a day using technology to process work-related informationover 40% of an eight-hour work day.
- Devoted 1.58 hours a day to E-mail.
- Spent 47 minutes on the telephone and voicemail.
- Received 44 E-mails daily and sent 17.
- Received 16 instant or text messages a day.
- Received 18 calls, placed 15 calls, got 7.6 voicemail messages.
- Participated in 2.75 conference calls a week."
Conclusion de ThomasDavenport:
"We
believe that personal information and knowledge management are becoming
major business-productivity issues that businesses will have to
address, if they’re not already doing so. It’s easy to see why when you
simply consider that, based on our data, information workersthose who
use technology and work with information in the context of their
jobsspend more than three hours a day messaging, creating documents,
searching for information and knowledge, and performing other
information-intensive activities. These activities are no longer
dismissed as nonwork-related tasks"
Solution proposée:
"With
better technology, education, and management, information workers could
accomplish key tasks with greater speed and qualityand at lower cost
to the business."
Le second article
a été écrit par Andrew Roswell-Jones, un directeur de recherche du
Gartner Group. Il nous met ici en garde contre ce qu’il appelle
l’"ubiquitous monitoring", c’est à dire la capacité de surveiller les
activités d’un travailleur du savoir à travers l’utilisation qu’il fait
de ces terminaux communiquants qu’il s’agisse de téléphones portables,
ordinateurs connectés, smartphones, blackberrys,…Il s’agit pour les
sociétés menant cette surveillance de comprendre le plus finement
possible le comportement de leurs clients afin de l’inclure dans leurs
stratégies marketing mais aussi de revendre ces données. Il compare
cette activité au travail des mentats, ces personnages créés par Frank
Herbert dans Dune, véritables ordinateurs humains capables d’analyser
des tonnes de données afin d’éclairer une décision.
Le troisième article
rapporte les résultats d’une enquête menée en Grande-Bretagne sur la
mobilité des travailleurs. On y apprend que 90% des sociétés
interrogées sont adeptes de la flexibilité et du travail à distance et
que 25% de leurs employés utilisent un terminal communiquant pour
garder le contact avec leur bureau et travailler chez eux ou sur la
route. Et il ne s’agit pas simplement de pouvoir lire ses emails:
- 90% can pick up e-mail while out and about
- 80% can consult core company databases
- 59% can browse corporate files
- 25% can see financial applications.
60% des employés et des "seniors executives" interrogés pensent que cela a radicalement changé leur façon de travailler.
En
revanche ce qui est un point positif pour l’entreprise, à savoir la
capacité à joindre leurs employés n’importe quand et n’importe où peut
rapidement devenir insupportable pour ces derniers.
Pour l’instant plusieurs facteurs limitent encore le déployement de ces technologies:
- le coût du matériel et de la bande passante
- la sécurité
- la nécessité de former les employés à ces nouveaux outils