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SciLink se veut avant tout une communauté pour les scientifiques quelle que soit leur spécialité. Il a notamment pour objectif de les aider à découvrir des confrères travaillant sur des thématiques proches des leurs.
Dans un premier temps il fonctionne comme un service de social networking de type LinkedIn, avec la nécessité, si vous voulez jouer pleinement le jeu, de remplir une fiche de profil détaillée. A ces informations « volontaires » se greffent des informations récoltées par les robots de Scilink sur l’ensemble du web. Ainsi les créateurs du service annoncent disposer dans leurs bases de données de 5,8 millions de noms de scientifiques et de 14 millions de références d’articles. La détection automatique de noms propres a par ailleurs été complétée par une mise en relation automatique des scientifiques en fonction d’articles qu’ils auraient écrit ensemble ou d’équipes de recherches auxquelles ils auraient appartenu. Ainsi si vous êtes un scientifique ayant déjà publié il est fort possible qu’au moment de votre inscription, Scilink vous propose d’associer votre profil aux informations qu’il a déjà glané sur vous.
L’outil permettant d’exploiter les relations s’appelle le « Tree of science ». Il s’agit d’une interface graphique permettant d’explorer les réseaux d’une personne donnée et d’avoir accès à un profil simplifié de ses relations, avec possibilité de mise en relation. Un bouton de filtrage permet de restreindre les éléments de la page en fonction des organisations nommées dans celle-ci.
Notez par ailleurs que Scilink vous suggérera des articles scientifiques en fonction des informations que vous aurez entrées dans votre profil.
Même s’il est avant tout orienté vers la communauté scientifique n’importe qui peut s’y inscrire. Je ne m’étendrai donc pas sur les possibilités qu’il offre à tout veilleur qui se respecte.
Ce service est pour l’instant en phase beta et je n’ai pas trouvé d’informations quant à son modèle économique à venir. Pour info ce service est momentanément assez lent car il a connu un gros crash voilà moins d’une semaine comme l’indique le dernier billet du blog de Scilink. Cela n’enlève évidemment rien à son potentiel futur.